Le coup de pression de Standard and Poor's sur la Grèce

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  224  mots
Standard & Poor's estime toutefois que la promesse du nouveau gouvernement de tenter d'augmenter l'investissement public et de relier plus étroitement les conditions du remboursement de la dette à la croissance est "constructive".
L'agence de notation a placé la note du pays, actuellement à "B", sous surveillance avec implication négative en raison notamment de l'incertitude politique actuelle. S&P prendra sa décision d'ici le 13 mars.

"Certaines des politiques économiques et budgétaires promues par le nouveau gouvernement récemment élu en Grèce, mené par le parti de gauche Syriza, sont incompatibles avec le cadre politique négocié entre le précédent gouvernement et les créanciers officiels" du pays.

Ainsi, l'agence de notation Standard and Poor's (S&P) a justifié sa menace d'abaisser la note de la Grèce, actuellement à "B". Elle a placé celle-ci sous surveillance avec implication négative.

Standard and Poor's prendra sa décision le 13 mars

Dans son communiqué, l'agence de notation précise qu'elle prendra sa décision quant à un abaissement ou pas de la note grecque d'ici le 13 mars, date à laquelle elle prévoyait déjà de passer en revue la notation de ce pays.

Pour S&P, les incertitudes concernant l'appartenance de la Grèce à la zone euro, l'incapacité du pays à mettre en oeuvre de façon continue des réformes structurelles ou la courte durée de vie des gouvernements "semblent avoir pesé sur la confiance et, par conséquent, sur l'investissement, qui a plus que diminué par deux en passant à 11% du PIB en 2014 contre 24% du PIB en 2008".

Toutefois, la promesse du nouveau gouvernement de tenter d'augmenter l'investissement public et de relier plus étroitement les conditions du remboursement de la dette à la croissance est "constructive", selon l'agence.