Affaire Jean Sarkozy : la riposte du père et du fils

Par latribune.fr  |   |  259  mots
Le président de la république a voulu répondre aux critiques sur la probable nomination de son fils à la tête de l'établissement public qui gère le quartier de La Défense. Ce dernier a annoncé qu'il maintenait sa candidature.

La polémique sur la probable nomination à la tête de l'établissement public de la Défense (EPAD), le grand quartier des affaires près de Paris, de Jean Sarkozy, fils du président de la république, âgé de seulement 23 ans et peu diplômé, a connu un nouveau tour ce mardi soir.

D'abord parce que Nicolas Sarkozy lui-même a volé au secours de son fils lançant : "hier, vous étiez passionnés par quelle polémique ? Celle de Frédéric Mitterrand? Très bien, ça c'est normal, vous suivez les polémiques (...) et moi je dois suivre les réformes et résoudre les problèmes. Tout ce qui donne en pâture une personne, sans fondement, de façon excessive, c'est jamais bien".

Le fait que le jour-même, le chef de l'Etat présentait sa réforme allégée des lycées (voir ci-contre dans notre rubrique "sur le même sujet"), destinée à donner toutes leurs chances aux élèves quelle que soit leur origine sociale, a évidemment alimenté les critiques.

Puis, sur France-3 Ile-de-France, le fils du chef de l'Etat, jeune conseiller général des Hauts-de-Seine, a anoncé qu'il maintenait "bien sûr" sa candidature. "Depuis deux ans que je suis élu au conseil général, j'estime que mon devoir n'est pas d'attendre, mais de prendre des responsabilités", a-t-il expliqué. Il a souligné être "un élu comme les autres, quel que soit le nom que je porte, quel que soit l'âge qui est le mien".