Sarkozy au plus bas dans les sondages, Fillon maintient le cap

Par latribune.fr  |   |  410  mots
La cote de popularité du chef de l'Etat a atteint son niveau le plus bas depuis son élection à la présidentielle en 2007, avec 30% de satisfaits contre 36% en février, selon le baromètre mensuel Ifop-Journal du Dimanche. De son côté, François Fillon réaffirme sa loyauté envers le président et précise que le gouvernement va maintenir le cap.

La cote de popularité de Nicolas Sarkozy a atteint son niveau le plus bas depuis son élection à la présidentielle en 2007, avec 30% de satisfaits contre 36% en février, selon le baromètre mensuel Ifop pour le Journal du Dimanche (JDD). Au total, 30% (-6 points par rapport à février) des personnes interrogées se déclarent plutôt et très satisfaites de Nicolas Sarkozy comme président de la république, contre 65% plutôt et très mécontentes (contre 63% en février). 5% des sondés ne se prononcent pas contre 1% le mois précédent.

Les indications de ce baromètre, avec une cote de popularité de Nicolas Sarkozy la plus basse depuis son élection, reflètent la même tendance observée par d'autres instituts les jours derniers.

La cote de popularité du Premier ministre passe sous la barre des 50% qu'il avait atteinte en février reculant d'un point à 49%. 45% des personnes interrogées se déclarent plutôt mécontentes ou très mécontentes de François Fillon, en baisse de 3 points par rapport à février. 6% ne se prononcent pas (+4 points).

Par ailleurs, toujours dans le JDD, François Fillon a affirmé que le gouvernement va maintenir le cap, avec priorité à la réduction des déficits publics. "On ne change pas une politique engagée depuis trois ans, qui commence à peine à produire ses effets, au risque de rater le train de la croissance qui repart", déclare-t-il. "Notre sujet, c'est de renforcer les mesures contre le chômage, de reprendre la lutte contre les déficits, de recentrer et d'amplifier notre action. C'est la leçon que je retiens des régionales. Rien n'existe que cela".

François Fillon n'a aucune intention de remettre en cause le bouclier fiscal ni la réforme des collectivités territoriales, pas plus qu'il ne souhaite solliciter la confiance du parlement sur la politique du gouvernement. "Je n'engagerai pas la responsabilité du gouvernement, et je ne prononcerai pas de discours de politique générale. Il n'y a pas de raison de le faire", dit-il. "Il n'y a pas de nouveau contrat avec le peuple, ni de changement de cap politique, ni de doute sur le soutien de la majorité".

Le chef du gouvernement, qui redit que "Nicolas Sarkozy est le candidat naturel de la majorité enn 2012", doit rencontrer ce lundi à la Maison de la chimie à Paris les parlementaires UMP, qui seront reçus mercredi par le chef de l'Etat.