Kingfisher en reconstruction

Par Christine Lejoux  |   |  204  mots
Le bénéfice du groupe de bricolage a rebondi de 28 %, au troisième trimestre, preuve supplémentaire de l'entrée en convalescence de l'immobilier.

Kingfisher, plus connu en France pour son enseigne Castorama, se construit un joli rebond boursier depuis janvier, avec une envolée de 75 %. Ce jeudi matin, l'action du groupe britannique de bricolage grimpe de 3 %, après la publication d'une hausse de 28 % du bénéfice avant impôts au troisième trimestre 2009/2010, à 227 millions de livres sterling (250 millions d'euros).

Or les résultats des groupes de bricolage représentent un bon indicateur de l'état du marché de l'immobilier. La performance trimestrielle de Kingfisher constitue donc une preuve supplémentaire de l'entrée en convalescence du grand malade qu'a été l'immobilier au cours des deux dernières années.

Certes, les réductions de coût comptent pour beaucoup dans la progression du bénéfice du groupe. Sans oublier des effets de change favorables pour ce dernier, présent dans huit pays. Reste que, sur son marché domestique, le Royaume-Uni, les ventes trimestrielles de Kingfisher ont crû de près de 6 %. De fait, la récession commençant à s'estomper, les prix de l'immobilier britannique ont encore augmenté en novembre, pour le septième mois consécutif. Plutôt encourageant, quand on sait que l'immobilier d'outre-Manche a été l'un des plus touchés par la crise.