Dans le monde, les grands patrons apparaissent moins pessimistes pour 2013

Par latribune.fr  |   |  327  mots
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Selon une étude de PricewaterhouseCoopers publiée à Davos en marge du Forum économique mondial, 52% des grands patrons s'attendent en 2013 à une conjoncture stable par rapport à l'an passé. Ils sont par ailleurs 28% à s'attendre à un nouveau recul de l'économie mondiale, contre 48% l'an année dernière.

Ils se montrent prudents. C'est ce qu'il ressort d'un sondage réalisé par PricewaterhouseCoopers publié mardi à Davos, en marge du Forum économique mondial. Le cabinet a interrogé quelques 1.330 directeurs exécutifs dans 68 pays sur la manière dont ils envisageaient l'exercice 2013. Au final, ils sont 52% à juger que la situation allait rester stable. Tandis que 28%, plus pessimistes, ont déclaré qu'ils s'attendaient à un nouveau recul de l'économie mondiale, contre 48% en 2012. Ainsi, 36% d'entre eux ont indiqué être "très confiants" dans les perspectives de croissance de leur propre société au cours des 12 prochains mois, à comparer avec 40% en 2012 et 48% en 2011.

Président de PricewaterhouseCoopers International, Denny Nally a jugé que ces chiffres étaient "un peu plus positif que l'année dernière" en termes de prévision pour l'économie mondiale. En résumé, il souligne que "nous sommes en présence d'une économie qui cherche à s'en sortir".

Seuls 13% des patrons français se disent confiants

Autre enseignement de cette étude : les patrons occidentaux apparaissent plus pessimistes que les autres. Parmi les directeurs interrogés, seuls 22% se déclarent très confiants pour la croissance, soit cinq points de moins que l'an passé. Les Français, eux, semblent broyer du noir, puisqu'ils ne sont que 13% à émettre un avis positif.

Les patrons nord-américains, africains et ceux de la région Asie-Pacique se sont aussi montrés moins confiants. En revanche, plus d'un patron sud-américains sur deux (53%) se dit optimiste à court-terme, soit un peu plus que l'année dernière. A noter que par pays, ce sont les patrons russes qui sont les plus confiants. Ainsi, 66% d'entre eux se montrent très positifs pour 2013.

L'inquiétude liée à l'incertitude économique

Selon l'étude, la première préoccupation affichée des patrons est l'incertitude économique. D'autres sujets d'inquiétude sont les déficits budgétaires, la "sur-régulation", le manque de stabilité des marchés de capitaux, et "le poids de plus en plus lourd des impôts".