Fleur Pellerin au Web12' : "mon grand projet est de créer un quartier digital à Paris"

Par Marina Torre  |   |  344  mots
Fleur Pellerin au Web12'
Dans le cadre des rencontres de LeWeb12', la ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Economie digitale, Fleur Pellerin, a notamment défendu son projet de "Silicon Valley" parisienne. Un nouveau pôle de compétitivité censé favoriser la croissance de start-up innovantes et attirer les investisseurs qui rencontre déjà une vive concurrence, de Londres à Moscou.

Débat de femmes pour évoquer les "écosystèmes" les plus favorables à l'expansion de l'économie digitale. A côté de la ministre française en charge des PME, de l'innovation et de l'économie digitale, Fleur Pellerin, la Russe Katia Gaika, l'une des directrices du "cluster" de Skolkovo, au sud de Moscou, et son homologue à Londres, Joanna Shields.

Une Silicon Valley parisienne

L'occasion pour la ministre française de défendre son "grand projet" du moment: le quartier digital parisien. Avec le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Jean-Pierre Jouyet, elle a d'ailleurs lancé officiellement ce mardi une mission pour visant à créer cette "Silicon Valley" parisienne. Le but? Rassembler au même endroit, dans la capitale française, des start-up, des centres de recherche, des écoles et tenter ainsi d'attirer de plus grosses entreprises.

Compétition mondiale

Pour défendre l'attractivité française, elle a notamment évoqué le cas de l'école des Gobelins, dont les étudiants son nombreux désormais à travailler dans la Silicon Valley. La "vallée" était décidemment le modèle lors de cette discussion. Même si elle a mis en garde contre le risque du "copié collé". Une position ardamment défendue par Joanna Shields, qui rappelait que "chaque ville à ses attraits et sa saveur particulière". Et la concurrence est rude puisque celle-ci affirmait vouloir faire de son "cluster", le plus "attractif au monde". Une volonté de compétitivité partagée par son homologue russe qui mettait elle aussi en avant le haut niveau de qualification de la main d'oeuvre, héritée selon elle de la période soviétique.

Plus largement, sur l'implication du secteur public pour soutenir les petites entreprises innovantes, Fleur Pellerin a affiché une ligne plutôt libérale. ?Les fonds privés sont plus à même de détecter et soutenir les PME les plus performantes que le secteur public?, a-t-elle ainsi affirmé.

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