Peugeot plombé par la Chine

Par latribune.fr  |   |  205  mots
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Après l'annonce, vendredi, de la décision de Pékin de réduire les immatriculations de voitures neuves, le secteur automobile a fortement reculé ce lundi.

Vendredi, Pékin a fait part de sa volonté de réduire fortement le nombre de nouvelles immatriculations pour 2011. Par rapport à 2010, le nombre d'autorisations sera réduit des deux tiers pour tenter de réduire les embouteillages qui règnent dans la mégapole. Le secteur automobile en a souffert ce lundi à la Bourse de Paris.

Si à la clôture, Renault ne baissait que de 0,65 %, tel n'est pas le cas de Peugeot qui chutait de 2,07 % accusant la deuxième plus forte baisse du CAC 40. L'empire du milieu est en effet un axe de développement important pour la marque au lion.

Le 20 décembre, Timothy Zimmerman, membre de l'équipe de direction du constructeur automobile français, indiquait au Wall Street journal que Peugeot pourrait vendre plus de voitures en Chine qu'en France à l'horizon 2015. L'objectif est de vendre plus de 200.000 véhicules en Chine en 2011 et environ 500.000 en 2015 (Peugeot en écoule quelque 400.000 chaque année en France).

La réaction du marché à cette décision de Pékin est d'autant plus vive que les investisseurs craignent qu'elle fasse tâche d'huile auprès des autres villes chinoises confrontées aux même problème d'encombrement. Or la Chine est aujourd'hui, le premier marché automobile mondial.