Volatilité extrême sur les valeurs bancaires

Par latribune.fr  |   |  195  mots
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Après avoir ouvert en nette baisse, les représentants cotés du secteur bancaire se sont ensuite repris, la dégradation des notes de crédit de Société Générale et Crédit Agricole ayant été largement été anticipée par le marché, pour finalement figurer parmi les rares baisses du jour.

Dans un contexte de marché toujours extrêment volatil, la dégradation attendue des notes de crédit de Société Générale et Crédit Agricole par Moody's souffle le chaud et le froid sur les répresentants cotés du secteur. Après avoir ouvert en nette baisse, les valeurs bancaires se sont ensuite reprises, la dégradation des notes de crédit de Société Générale et Crédit Agricole, ayant été largement été anticipée par le marché. 

Si bien qu'en l'espace de quelques minutes, Crédit Agricole, qui affiche les niveaux de valorisation les plus faibles de l'industrie bancaire française, et cote toujours plus de 15% en-deçà de ses niveaux du 9 mars 2009, correspondant au point bas atteint par les marchés d'actions quelques mois après la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008, figurait parmi les plus fortes hausses du CAC 40. Mais la phase de répit aura fait long feu. Même si Crédit Agricole se maintenait dans le vert vers 10h30 en progressant de 0,16%, Société Générale (-4,16%) et BNP Paribas (-3,55%) faisait, quant à eux, figure de lanterne rouge de l'indice parisien.