Le groupe européen d'ingénierie Grontmij, coté à la Bourse d'Amsterdam qui a racheté en 2010 le Français Ginger a décidé de recentrer les activités de sa filiale hexagonale. Pour se faire, il a mandaté la banque Rothschild & Cie pour vendre CEBTP, l'un des leaders de l?expertise de la construction (géotechnique, diagnostic et pathologie des structures et des matériaux, audits et certification de produits de la construction).Le CEBTP a réalisé en 2011, près de 110 millions d'euros de chiffre d'affaires, au travers de ses 40 implantations en France et à l?étranger. De fait, Grontmij préfère aujourd'hui se concentrer sur l'ingénierie. Et ce, dans trois domaines de prédilection : le bâtiment et l?aménagement de l?environnement, l?infrastructure urbaine, l?eau et l?énergie. "Notre approche renforcée sur nos segments stratégiques et les nombreux relais de croissance que nous avons détectés, m?engagent à confirmer que le Groupe est plus que jamais sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs à horizon 2015, parmi lesquels une marge d?Ebita comprise entre 6 et 8% sur les bases d?une croissance organique de 3 à 5% par an » estime Michiel Jaski, Directeur Général de Grontmij N.V.

Progression de 30% du titre Grontmij sur six mois

En attendant, cette restructuration devrait permettre au groupe de récupérer du cash. De quoi investir sur les créneaux qu'il s'est fixés sans dépendre entièrement de la bonne volonté de ses banquiers. Stratégie déjà bien perçue par les investisseurs puisque depuis le début de l'année, le titre gagne près de 10%. Sur six mois, l'a progression est même plus marquée avec un gain de 30%. Grontmij a toutefois pâti des soubresauts boursiers initiés en 2008 puisque sur cette période la chute du titre atteint encore...84%.