Wall Street : la bourse de New York bat des records

Par latribune.fr, avec AFP  |   |  449  mots
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Le Dow Jones et le S&P 500 ont battu leur record historique vendredi, dopés par la publication de chiffres pour avril en baisse pour le chômage, et en hausse pour les créations d'emplois.

L'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones, et l'indice élargi S&P 500, le plus suivi par les investisseurs américains, ont battu leur record historique vendredi dans un marché dopé par l'annonce d'une baisse inattendue du chômage aux Etats-Unis. Selon des résultats définitifs, le Dow Jones a gagné 0,96% ou 142,38 points à 14973,96 points. Il est passé en cours de séance au-dessus de la barre des 15000 points pour la première fois de son histoire.
Le S&P 500 s'est pour sa part adjugé 1,05% ou 16,83 points, à 1614,42 points, terminant pour la première fois au-dessus du seuil des 1 600 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, a grimpé de 1,14% ou 38,01 points à 3378,63 points, s'établissant à un nouveau sommet depuis novembre 2000. Les investisseurs ont salué la publication du rapport mensuel officiel sur le marché du travail aux Etats-Unis, très attendu au vu de la diffusion ces dernières semaines de plusieurs indicateurs maussades.

Le taux de chômage américain s'établit à 7,5%

Leur motif de contentement : le taux de chômage américain a reculé de 0,1 point pour s'établir à 7,5% en avril, son niveau le plus faible depuis décembre 2008. Dans le même temps, les créations d'emplois ont retrouvé des couleurs avec 165000 nouveaux postes en avril, en hausse de 19% par rapport à un mois de mars où les embauches ont été revues en nette hausse. "On avait été tellement négatifs après l'annonce le mois dernier d'une forte baisse des créations d'emplois que les attentes étaient basses", a remarqué Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.

Une bonne surprise

Le marché s'est réjoui de la "bonne surprise" constituée par les chiffres d'avril mais aussi par la révision à la hausse des chiffres de février et mars, qui "traduisent une amélioration lente mais graduelle" du marché du travail aux Etats-Unis, a-t-il estimé. Après un mois d'indicateurs "décevants", "on se demandait si c'était une exception ou si on entrait vraiment dans une période de faiblesse qui pouvait durer un trimestre ou plus", a remarqué de son côté Sam Stovall, de S&P Capital IQ. "Quand on voit les chiffres de l'emploi d'aujourd'hui, on se dit que c'était juste temporaire".

Les commandes des industries manufacturières ont pourtant nettement chuté

Le marché a donc choisi de se concentrer sur cette bonne nouvelle, maintenant sa forte progression malgré la publication en cours de séance d'indicateurs plus ternes. Les autorités américaines ont en effet indiqué que les commandes reçues par les industries manufacturières aux Etats-Unis avaient nettement chuté en mars et surtout que l'activité avait continué de ralentir dans les services aux Etats-Unis en avril.