Hier, en quelques heures, 4 milliards d'euros de valeur se sont envolés en quelques heures à la Bourse de Paris. Sur deux entreprises, EDF et Alstom. A l'origine de cette destruction de valeur un gouvernement qui n'a pas bien saisi ce que capitalisme ou même social-démocratie signifiaient. Et le pire c'est qu'on y est tellement habitués, qu'on ne réagit plus.

Quelques baisses importantes hier sur la Bourse de Paris
La journée d'hier est une illustration parfaite du capitalisme à la française et de ce que le gouvernement appelle la social-démocratie.
Les deux plus fortes baisses hier ont été EDF et Alstom. 7,69% pour EDF et 6% pour Alstom. Un perte cumulée de plus de 4 milliards d'euros pour les actionnaires.

Et à l'origine de cette baisse deux interventions du gouvernement
Pour EDF c'est l'annulation par la vice présidente Ségolène Royal de la hausse de 5% des prix prévue pour le 1er Août. Mais admettons que le gouvernement est dans son droit dans le cas d'EDF car l'Etat possède 89% du capital. Dans le cas d'Alstom on est en plein délire. C'est une entreprise cotée en Bourse qui est totalement privée. Et pourtant, c'est le président de la République lui-même qui mène la négociation et qui choisira l'heureux élu.

Etrange gouvernance d'entreprise…
En effet, on nous serine toute la journée avec les bonnes règles de gouvernance dans l'entreprise. Mais finalement, en France, le gouvernement a un droit divin d'intervention dans les affaires des entreprises privées. Et quand il intervient c'est pour faire capoter un bon deal, ou détruire de la valeur. C'est le capitalisme version social-démocratie française

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