Coup de semonce dans le crowdlending

Par Article partenaire "MonFinancier.com"  |   |  354  mots
Marc Fiorentino
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Le Français Renaud Laplanche, fondateur emblématique de Lending Club, a dû démissionner. Et c'est un évènement majeur pour la société bien sûr mais pour le secteur dans son ensemble. Lending Club, c'était la success story des plateformes de prêts entre particuliers, le crowdlending. Une introduction en Bourse en fanfare en décembre 2014 avec une valorisation record de 5 milliards de dollars.

UNE CHUTE EMBLÉMATIQUE

Une révolution annoncée dans le crédit au particulier. Et de fait une révolution espérée du secteur bancaire. Lending Club a été le pionner d'un secteur qui s'est développé très rapidement aux États-Unis et dans le reste du monde. On parle d'une irrégularité relativement limitée.Des prêts de 22 millions de dollars seulement sur un ensemble au premier trimestre de près de 3 milliards de dollars. Une goutte d'eau. Mais des prêts vendus à un seul investisseur contrairement aux instructions de l'investisseur. Mais Laplanche paie surtout la débâcle de son cours, un cours qui s'est effondré de près de 70% en 18 mois, et les questions sur son business model.

PAS TOUT À FAIT UN BUSINESS DE PARTICULIERS

En fait on s'est vite aperçu que le business des prêts de particulier à particulier ne fonctionnait pas réellement. Si on trouve pléthore d'emprunteurs particuliers, il y a peu de particuliers qui prêtent de l'argent. Très rapidement, Lending Club a dû se tourner vers des prêteurs professionnels, des banques ou des fonds spéculatifs, attirés par des rendements élevés. Très loin de l'esprit de la finance participative.

L'AVENIR DES FINTECHS N'EST PAS EN QUESTION

Des banques et des fonds spéculatifs qui se sont peu à peu retirés...Le taux de défaut des prêts de Lending Club a augmenté. Et les prêteurs institutionnels ont diminué leur implication provoquant un déséquilibre entre une demande forte de prêts et une offre de plus en plus...

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