Le massacre des retraites

Par Article partenaire "MonFinancier.com"  |   |  408  mots
Chaque matin, l'actualité commentée par Marc Fiorentino...

La situation des retraites pour les salariés du privé se détériore. Et la détérioration s'accélère. De façon rapide et inquiétante. On apprend aujourd'hui que même en cas de fusion des caisses des cadres et des non cadres, il n'y aura plus de réserves en 2023, soit 2 ans plus tôt que les précédentes prévisions les plus pessimistes. Vous n'avez pas le choix. Vous devez réagir.

PROJECTIONS INQUIÉTANTES

Nouvelles projections inquiétantes pour les caisses de retraite complémentaires du secteur privé. Les évènements s'accélèrent pour les retraites. Le temps presse. La caisse des cadres, l'AGIRC sera à sec en 2018. Mais la nouvelle du jour c'est que même si elle fusionne avec la caisse des salariés non cadres, l'ARRCO, l'ensemble n'aura plus de réserves dès 2023, alors qu'on pensait qu'on serait tranquille au moins jusqu'à 2025. La course contre la montre est engagée. Non seulement pour une fusion des deux caisses, devenue inéluctable, mais pour des mesures drastiques sur les retraites du secteur privé.

LA FIN DU STATUT DE CADRE

Qu'est ce qui bloque la fusion pour l'instant? Principalement la CFE-CGC. Le syndicat des cadres. Dans quelques minutes, il organisera d'ailleurs une conférence de presse dans ses murs dont le titre est clair : « L' AGIRC, tout un symbole ». Le syndicat a peur que le statut des cadres disparaisse à terme si la caisse de retraites des cadres disparaît. Et il n'a pas tort. Mais c'est déjà un combat d'arrière garde. Nous sommes dans l'urgence.

LE MASSACRE

Mais cette fusion ne va pas suffire. Et on connaît malheureusement ce qui va suivre. Hausse des cotisations. Gel des pensions puis baisses des pensions. Décote pour les retraités entre 62 et 67 ans. Le secteur privé va une fois de plus se faire massacrer. Et les Français le savent. Ils ont déjà opté depuis longtemps pour la retraite par capitalisation sans le dire, et sans même forcément le savoir. Aujourd'hui, malgré la reprise de la consommation, le taux d'épargne des ménages Français est au plus haut, de même que le % de ménages Français qui possèdent leur résidence principale : les Français ne comptent sur eux-mêmes pour leurs...

Lire la suite sur MonFinancier.com

Pour aller plus loin, suivez le cours des marchés en direct