Les Bourses mondiales se livrent une lutte sans merci pour regrouper leurs forces et affronter les plates-formes alternatives. Deutsche Börse et Nasdaq OMX sont ainsi partis à l'assaut de Nyse Euronext, avec chacun une stratégie dont on est loin de connaître l'issue. Pendant ce temps, des acteurs commencent à se sentir exclus de ce mouvement aux enjeux colossaux : les petites et moyennes entreprises qui constituent le poumon des économies locales. Ces entreprises se plaignent de ne plus avoir d'interlocuteurs à la Bourse de Paris. Ni auprès des intermédiaires (très occupés à se concentrer pour survivre) ni auprès de l'opérateur de marché, Nyse Euronext, qui, depuis son rapprochement avec la Bourse américaine, a délocalisé la plupart de ses services outre-Atlantique. Porte-parole de ces sociétés cotées, Caroline Weber explique dans un entretien exclusif à « La Tribune » pourquoi cette dérive est en passe de créer un vrai malaise. Les pouvoirs publics semblent entendre le message mais n'ont pas proposé de réelles réponses. Il y a pourtant urgence si l'on veut conserver à la Bourse sa mission première : financer les entreprises. Quelle que soit leur taille.
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