"Je sais ce que j'ai fait." Manuel Valls, qui entamait jeudi 31 mars sa troisième année en tant que Premier Ministre de la France, a martelé cette phrase pour défendre vendredi devant la presse ses réalisations pendant les deux ans passés à Matignon.

"Moi je sais ce que j'ai fait : la mise en œuvre du pacte de responsabilité et de solidarité permet et a permis aux entreprises de retrouver des marges et plus de compétitivité", a-t-il souligné.

"Je sais ce que j'ai fait, c'est à dire la baisse des impôts pour 12 millions de personnes des classes moyennes et des couches populaires", a poursuivi le Premier Ministre dans le cadre d'un déplacement en région Centre Val de Loire, avant d'assurer qu'"il y aura encore une baisse d'impôt (lorsque les feuilles d'impôts arriveront, ndlr) au mois de septembre".

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"Le temps des bilans n'est pas venu"

"Je sais ce que j'ai fait, c'est à dire participer au succès de la COP21 et permettre l'adoption d'une loi très importante sur la transition énergétique", a-t-il encore rappelé.

"Je sais ce que j'ai fait quand il s'agissait de créer la prime d'activité ou de renforcer le plan pauvreté parce qu'il faut lutter contre les inégalités", a-t-il ajouté.

Tout en prévenant que "le temps des bilans n'est pas venu", puisqu'"il y a des rendez-vous dans quelques mois", Manuel Valls a encore énuméré ceux qu'il considère être ses succès.

"Je sais ce que j'ai fait, et cela comme ministre de l'Intérieur aussi depuis 2012, pour renforcer les moyens de la police et de la gendarmerie, des services de renseignement, de nos forces armées, pour lutter contre le terrorisme mais aussi contre la délinquance au quotidien avec les zones de sécurité prioritaires", a-t-il continué.

"Je sais ce que j'ai fait en rétablissant la priorité à la culture alors que ce budget avait baissé entre 2012 et 2014", a-t-il enfin ajouté.

"J'ai encore plusieurs mois d'action"

"Voilà, c'est un bilan et un bilan est constaté à la fin, j'ai encore plusieurs mois d'action sous l'autorité du président de la République, je compte bien sûr les remplir pleinement", a conclu le Premier ministre. Avant de souligner, au sujet des enquêtes d'opinion défavorables au duo exécutif :

"Quant aux sondages et aux pronostics, chacun doit s'en méfier, en général, on s'est toujours trompés sur ce qui va se passer à la fin".