Juppé, candidat favori de la droite pour la présidentielle

Par latribune.fr  |   |  268  mots
Le maire de Bordeaux continue de creuser l'écart: 48% des sympathisants de droite jugent que le maire de Bordeaux serait le meilleur candidat "LR "à la présidentielle, contre 20% pour Nicolas Sarkozy
Un nouveau sondage BVA/Orange/I Télé montre qu'Alain Juppé creuse l'écart à droite dans la perspective de la primaire. Pour s part, Nicolas Sarkozy clôture ce dimanche le Conseil national du parti "Les Républicains".

Alors que Nicolas Sarkozy tente d'imposer sa ligne politique au sein du parti "Les Républicains"(LR)  à l'occasion d'un conseil national de la formation qui se termine ce dimanche,  un sondage BVA publié samedi montre qu'Alain Juppé est toujours largement favori pour représenter la droite à l'élection présidentielle de 2017.

Selon cette étude réalisée pour Orange et iTELE, 48% des sympathisants de droite jugent que le maire de Bordeaux serait le meilleur candidat LR à la présidentielle, contre 20% pour Nicolas Sarkozy et 11% pour François Fillon et Bruno Le Maire.

Alain Juppé devance également nettement l'ancien président chez les seuls sympathisants LR (43% contre 30%).

Alain Juppé davantage rassembleur

Ils estiment majoritairement que, dans la perspective de la présidentielle, Alain Juppé serait davantage capable que Nicolas Sarkozy de rassembler les Français (64% contre 34%), de faire gagner la droite (58% contre 38%) et in fine, d'améliorer la situation de la France (62% contre 36%), souligne BVA.

Le capital image de l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac est également nettement plus fort dans l'opinion publique : 63% des Français déclarent avoir une bonne opinion de lui, contre 35% qui en ont une mauvaise, alors que Nicolas Sarkozy ne recueille que 26% de jugements positifs (contre 73% de négatifs).

Et 83% des sympathisants LR ont une bonne image d'Alain Juppé contre 72% pour Nicolas Sarkozy, qui est aussi devancé par Bruno Le Maire (79%) et fait jeu égal avec François Fillon (71%).

Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 1.053 personnes âgées de 18 ans et plus interrogés par téléphone puis via internet les 11 et 12 février.

(Avec Reuters)