La semaine de 32 heures créerait 4,5 millions d'emplois, selon le leader de la CGT

Par latribune.fr  |   |  236  mots
La CGT a ouvert lundi à Marseille son 51e congrès pour débattre de l'avenir de leur syndicat.
Philippe Martinez a de nouveau défendu l'instauration d'une semaine de 32 heures, prônée par sa confédération. La semaine dernière, la CGT-Cheminots a proposé les 32 heures annualisées dans le cadre des négociations du rail.

"Arithmétiquement, notre proposition permettrait de créer 4,5 millions d'emplois. Cela donnerait la possibilité à de trop nombreux salariés en temps partiel contraint, très majoritairement des femmes, de travailler plus et gagner plus", a déclaré Philippe Martinez lors du 51e congrès qui a démarré lundi 18 avril à Marseille.

"Oui, nous avons des propositions modernes, n'en déplaise à tous ceux qui aimeraient nous isoler dans la seule contestation en souhaitant cliver les syndicats entre passéisme et modernisme. Nous sommes modernes parce que notre conception de la réforme, c'est le progrès social et non pas un accompagnement du capital ou un retour en arrière", a-t-il ajouté, dans ce discours retransmis en live sur le site du Congrès.

La CGT a lancé en octobre une campagne en faveur de la réduction du temps du travail à 32 heures, dont le slogan est : "travailler moins pour travailler tous et mieux".

32 heures à la SNCF

La semaine dernière, la CGT-Cheminots a proposé les 32 heures annualisées dans le cadre des négociations du rail, censées aboutir d'ici juillet à une convention collective commune à tous les travailleurs du rail (fret/voyageurs, SNCF/privé) afin que l'ouverture totale à la concurrence se déroule dans de bonnes conditions de sécurité et sans dumping social.

La métropole comptait en février 3,59 millions de demandeurs d'emploi sans aucune activité inscrits à Pôle emploi, un record.

(Avec AFP)