Loi travail : Les Français partagés sur la journée d'action du 9 mars

Par latribune.fr  |   |  244  mots
Des organisations de jeunesse, dont le premier syndicat étudiant, l'Unef, appellent à la journée d'action du 9 mars contre le projet de loi Travail, également au coeur de la mobilisation de plusieurs syndicats de salariés.
Interrogés sur l'appel d'organisations de jeunesse et de syndicats de salariés à une journée d'action le 9 mars pour réclamer le retrait du projet de loi El Khomri sur la réforme du droit du travail, 49% des sondés disent approuver, selon un sondage BVA pour Orange et iTELE publié samedi.

Un peu moins d'un Français sur deux (49%) approuve la journée d'action du 9 mars contre le projet de loi sur le travail, et 58% pensent que le mouvement pourrait prendre autant d'ampleur que celui contre le CPE il y a dix ans, selon un sondage BVA pour Orange et iTELE publié samedi. Interrogés sur l'appel d'organisations de jeunesse et de syndicats de salariés à une journée d'action le 9 mars pour réclamer le retrait du projet de loi El Khomri sur la réforme du droit du travail, 49% des sondés disent approuver.

Le soutien est plus fort chez ceux ayant un niveau d'études inférieur au Bac (63%), les employés et ouvriers (62%), les salariés du secteur privé (58%), les moins de 35 ans (56%) et les cadres (54%).

49% disent ne pas approuver cette journée d'action, et 2% ne se prononcent pas. Plus des deux tiers des Français (70%) estiment néanmoins que ce mouvement peut avoir un impact sur le projet de loi. 28% pensent l'inverse, et 2% ne se prononcent pas. 58% pensent que ce mouvement peut prendre autant d'ampleur que la grande mobilisation des jeunes qui avait abouti au retrait du projet de Contrat Première Embauche (CPE) en 2006. 40% ne le pensent pas, et 2% ne se prononcent pas.

Des organisations de jeunesse, dont le premier syndicat étudiant, l'Unef, appellent à la journée d'action du 9 mars contre le projet de loi Travail, également au coeur de la mobilisation de plusieurs syndicats de salariés (AFP).