Paris : Anne Hidalgo inaugure 1.200 places-relais pour les automobilistes franciliens

Par latribune.fr  |   |  393  mots
La maire de Paris Anne Hidalgo. (Crédits : CHARLES PLATIAU)
La Ville a inauguré, ce lundi, 1.200 place-relais dans des parkings aux portes de Paris. Objectif : permettre aux salariés franciliens de garer plus facilement leur voiture pour terminer leur trajet en transport en commun et ainsi lutter contre la pollution.

« Ces places-relais sont une nouvelle aide incitative de la Ville de Paris. Elles vont faciliter les déplacements des Franciliens, tout en améliorant la qualité de l'air et le cadre de vie des Parisiens. C'est du gagnant-gagnant », a déclaré Anne Hidalgo, à l'occasion de l'inauguration, ce lundi, de 1.200 places-relais situées dans des parkings aux portes de Paris.

Depuis 2014, la municipalité incite activement les citoyens à renoncer à l'usage de la voiture individuelle et ces 1.200 places en constituent l'un des leviers. Il propose aux Franciliens qui viennent travailler en voiture de bénéficier d'une place de parking gardiennée aux portes de la capitale au tarif de 75 euros par mois. Seule condition : les usagers doivent s'engager à achever leur trajet en transports en commun. Il s'agit ainsi de lutter contre l'important engorgement automobile au sein de la capitale et la pollution de l'air qu'elle engendre.

Valérie Pécresse y est favorable

Pour cause, d'après la mairie de Paris, ce sont en effet près de 200.000 Franciliens qui viennent travailler quotidiennement à Paris. Prévue de longue date, cette nouvelle solution de mobilité a accusé un peu de retard : Anne Hidalgo avait déjà évoqué, en avril dernier, la livraison de 1.000 places de stationnements de ce type pour septembre 2018.

Une piste validée par son adversaire politique Valérie Pécresse, la présidente (LR) de la Région Île-de-France et présidente d'Île-de-France Mobilités, qui, si elle était favorable à cette solution, souhaitait que les parkings-relais existant déjà aux frontières de la capitale réduisent de moitié leur prix :

« Aujourd'hui, c'est tout con, c'est trop cher, alors que ça inciterait à lâcher la voiture et à éviter le périphérique. », expliquait alors la présidente de la Région Île-de-France.