Santé : Le Maire "ouvert" à une reprise de la dette des hôpitaux

Par AFP et Reuters  |   |  327  mots
(Crédits : Regis Duvignau)
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'est dit dimanche "ouvert" à une éventuelle reprise de la dette des hôpitaux, soulignant la "nécessité (...) de leur donner les moyens de fonctionner bien".

"Tout est ouvert", a déclaré M. Le Maire lors de l'émission BFM Politique de BFM-Le Parisien, en réponse à une question sur la dette des hôpitaux. "Je suis ouvert à toutes les solutions du moment qu'elles sont rapides, efficaces et qu'elles concernent les personnels hospitaliers en priorité", a-t-il développé. "Il faut mettre le paquet sur l'hôpital" et "nous ne compterons pas notre effort", a-t-il lancé.

"Le ministère de l'Economie et des Finances est parfaitement lucide sur la nécessité qu'il y a (...) de leur donner les moyens de fonctionner bien", a dit M. Le Maire. Interrogé d'autre part sur la réforme des retraites, il a insisté sur la nécessité d'avoir un système "à l'équilibre". Il faut aussi un système qui "soit simple et juste", a-t-il ajouté.

Assurant avoir entendu "la colère" et "l'indignation" des personnels hospitaliers, Emmanuel Macron a annoncé jeudi que le plan promis par la ministre de la Santé Agnès Buzyn serait dévoilé mercredi prochain par le Premier ministre Edouard Philippe qui en précisera l'"ampleur, les montants, le calendrier et les modalités techniques"

La réforme du travail de nuit "nécessaire"

M. Le Maire n'a pas souhaité se prononcer sur l'introduction éventuelle d'une "clause du grand-père" (permettant d'appliquer le système de retraite à points uniquement aux nouveaux entrants sur le marché du travail,ndlr). "Laissons le débat", a-t-il dit, en notant que "ça vaut le coup de prendre le temps" pour une réforme qui concerne la "solidarité".

Il a d'autre part jugé nécessaire la réforme du travail de nuit. "Mais il faut avoir l'humilité de prendre le temps pour discuter, dialoguer (...) pour trouver les justes compensations", a-t-il estimé. "Le statu quo n'est pas une option pour le gouvernement", a affirmé Bruno Le Maire. "Notre responsabilité" est "d'aller au bout de la transformation économique et sociale pour laquelle nous avons été élus", a-t-il déclaré.