Donald Trump dit envisager de gracier Edward Snowden

Par Reuters  |   |  274  mots
Depuis des années, les autorités américaines veulent qu'Edward Snowden retourne aux États-Unis pour y être jugé pour espionnage en 2013. (Crédits : (c) Copyright Thomson Reuters 2013. Check for restrictions at: http://about.reuters.com/fulllegal.asp)
Le président américain Donald Trump a déclaré samedi qu'il envisageait de gracier Edward Snowden, l'ancien contractant de la NSA américaine, dont les fuites spectaculaires ont secoué la communauté du renseignement américaine en 2013.

Il change son fusil d'épaule. Le président américain Donald Trump a déclaré samedi qu'il envisageait de gracier Edward Snowden, l'ancien contractant de la NSA américaine, dont les fuites spectaculaires ont secoué la communauté du renseignement américaine en 2013. Les commentaires de Donald Trump font suite à une interview que le président américain a accordée au New York Post cette semaine, au cours de laquelle il avait déclaré à propos de Edward Snowden que "beaucoup de gens pensent qu'ils n'étaient pas traités équitablement" par les lois américaines.

Depuis des années, les autorités américaines veulent qu'Edward Snowden retourne aux États-Unis pour y être jugé pour espionnage en 2013. Edward Snowden a fui les États-Unis et a obtenu l'asile en Russie après avoir divulgué en 2013 des dossiers secrets à des organes de presse qui ont révélé de vastes opérations de surveillance nationales et internationales menées par la NSA.

Retournement de situation

Son avocat russe Anatoly Kucherena a déclaré à l'agence de presse RIA que les États-Unis devaient abandonner toutes les poursuites contre l'ancien agent car il n'a commis aucun crime. "Je pense qu'il ne s'agisse pas de gracier, mais d'abandonner toutes les poursuites possibles contre Edward Snowden", a-t-il déclaré. "Il agissait non seulement dans l'intérêt des citoyens américains que dans l'intérêt de toute l'humanité."

L'assouplissement de la position de Donald Trump à l'égard d'Edward Snowden représente un net retournement de situation. Peu après les fuites, Donald Trump avait exprimé son hostilité envers Edward Snowden, le qualifiant d'"espion qui devait être exécuté".