Etats-Unis : les Républicains ont finalisé la réforme fiscale

Par latribune.fr  |   |  335  mots
Le président Donald Trump souhaite que le texte puisse être promulgué avant Noël.
Les parlementaires se sont accordés sur une baisse de l'impôt sur les sociétés à 21% et de la dernière tranche de l'impôt sur le revenu. Le projet doit nécessairement convaincre tous les sénateurs républicains, car ils ont une courte majorité de deux sièges.

Les négociateurs républicains au Congrès des Etats-Unis ont mis la touche finale vendredi à la réforme fiscale voulue par le président Donald Trump.

Une disposition en faveur des ménages ayant des enfants a notamment été modifiée pour emporter le soutien de deux sénateurs républicains Marco Rubio et Mike Lee, qui avaient fait part de leur hésitation à voter la réforme.

Les parlementaires ont publié dans la journée de vendredi les détails du projet. Il est notamment question de baisser l'impôt sur les bénéfices des sociétés de 35% à 21%. Pour les particuliers, le nombre de tranches d'impôt sur le revenu reste à sept mais le taux d'imposition des revenus des ménages les plus riches est ramené de 39,6% à 37%.

Seulement deux voix d'avance au Sénat

La réforme devrait être votée à la Chambre et au Sénat la semaine prochaine. Le président Donald Trump souhaite que le texte puisse être promulgé avant Noël.

Au Sénat, les 46 sénateurs démocrates ayant décidé de voter contre, ainsi que les deux indépendants, les 52 Républicains peuvent se permettre de perdre seulement deux voix pour que le texte soit voté. Le sénateurs Bob Corker, qui s'était opposé à une version antérieure du texte, a annoncé vendredi qu'il soutiendrait la réforme.

En revanche, les sénateurs républicains Mike Lee, Jeff Flake et Susan Collins n'ont pas encore dit s'ils voteraient oui ou non, ce qui pourrait suffire pour que la réforme soit rejetée au Sénat.

La majorité doit aussi faire avec l'absence du sénateur John McCain, hospitalisé pour des soins contre les effets secondaires d'un traitement du cancer. Son bureau a fait savoir qu'il souhaitait rentrer aussi vite que possible. Le vice-président Mike Pence a reporté un voyage prévu au Proche-Orient au cas où sa voix serait nécessaire en cas de vote partagé lors du vote final.

(Avec Reuters)