La Fed était favorable à une hausse des taux avant la présidentielle

Par latribune.fr  |   |  279  mots
Le siège de la Réserve fédérale, à Washington, DC.
Selon les "minutes" de la Fed, qui concernent la réunion des 1 et 2 novembre, presque tous les membres votants du comité de politique monétaire (FOMC) estiment "globalement équilibrés" les risques à court terme pesant sur les perspectives économiques. Un constat qui devrait mener à une hausse des taux lors de la dernière réunion de l'année.

Les responsables de la politique monétaire au sein de la Réserve fédérale américaine semblaient convaincus, quelques jours avant la victoire surprise de Donald Trump à l'élection présidentielle du 8 novembre, que l'économie des Etats-Unis était suffisamment solide pour qu'une hausse des taux se justifie.

C'est ce qui ressort du compte-rendu, publié mercredi, de la réunion des 1 et 2 novembre, un document qui devrait conforter l'hypothèse, retenue par des plus en plus d'investisseurs, que la Fed relèvera ses taux lors de sa dernière réunion de l'année prévue le mois prochain.

La hausse des taux serait "appropriée"

Début novembre, la Fed avait laissé sa politique monétaire inchangée, ce qui n'était alors, à six jours de l'élection présidentielle, guère une surprise mais elle avait laissé entendre qu'une hausse de taux était probable en décembre face aux signes d'amélioration de la conjoncture et de remontée de l'inflation.

Selon les "minutes" de la Fed, presque tous les membres votants du comité de politique monétaire (FOMC) estiment "globalement équilibrés" les risques à court terme pesant sur les perspectives économiques. Parmi les membres votants et non votants du FOMC, la plupart ont estimé qu'une hausse des taux pourrait devenir appropriée "assez vite".

Il y a six jours, la présidente de la Fed Janet Yellen avait déjà affirmé que les taux pourraient être relevés "assez vite". Lors de sa première intervention publique depuis l'élection de Donald Trump à la Maison blanche, elle avait alors dit que peu de changements étaient intervenus à la suite du scrutin du 8 novembre.

(Avec Reuters)