Le changement climatique va réduire l'offre de nourriture disponible

Par latribune.fr  |   |  248  mots
L'université d'Oxford estime que les classes populaires et les classes moyennes seront les plus touchées, notamment dans le Pacifique occidental, l'Asie du Sud-Ouest, l'Inde et la Chine.
La hausse des températures moyennes va faire chuter la quantité de nourriture disponible dans plusieurs régions du monde, en particulier de fruits et des légumes, indique une étude de l'université d'Oxford.

Une nouvelle étude alarmante sur le réchauffement climatique. Un demi-million de personnes pourraient mourir d'ici à 2050 à cause des effets du changement climatique sur leur alimentation, estime une étude de l'Université d'Oxford publiée dans le journal médical The Lancet, jeudi 3 mars.

Dans le détail, l'étude explique que la nourriture disponible par personne va chuter de 3,2% en moyenne d'ici à 2050. Et cela correspondra notamment à moins de fruits et moins de légumes (-4% en termes de quantité) dans l'alimentation, alors que les quantités de viande seront réduites de 0,7% "seulement". "Cela aura des conséquences majeures sur la santé des personnes", explique le docteur Springmann pour l'université d'Oxford: cela va ainsi provoquer une augmentation des risques de contracter des maladies du cœur et des cancers notamment, qui seront les causes de ces décès supplémentaires.

L'Asie, particulièrement touchée

L'université d'Oxford estime que les classes populaires et les classes moyennes seront les plus touchées, notamment dans le Pacifique occidental, l'Asie du Sud-Ouest, l'Inde et la Chine. L'étude estime toutefois que l'ont pourrait réduire ces causes de décès-là de 29 à 71%, selon l'importance des mesures pour tempérer le changement climatique.

Parmi les catastrophes dues à une hausse des températures moyennes, l'Onu prévoit 250 millions de déplacés climatiques d'ici à 2050, la Banque mondiale estime à 100 millions le nombre de personnes supplémentaires touchées par l'extrême pauvreté d'ici à 2030.

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