Le Panama signe une convention contre la fraude fiscale

Par latribune.fr  |   |  233  mots
Après le scandale, le pays d'Amérique centrale s'était officiellement engagé auprès de l'OCDE à l'échange automatique d'informations financières.
Le pays espère ainsi montrer une autre image que celle révélée par les Panama Papers.

Le Panama s'est engagé jeudi à respecter une plus grande transparence fiscale en signant la convention multilatérale contre la fraude fiscale élaborée par l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Présenté comme étant "l'instrument multilatéral le plus puissant" dans la lutte contre la fraude, le texte impose de transmettre des informations fiscales à n'importe lequel des 104 pays signataires de la convention qui en font la demande.

L'engagement du Panama "montre qu'il donne corps à son engagement de coopérer pleinement avec la communauté internationale en matière de transparence" s'est réjouit l'OCDE dans un communiqué. Le pays espère ainsi tourner la page du scandale des Panama Papers, lorsque 11,5 millions de documents avaient fuité du cabinet Mossack Fonseca, révélant un vaste système d'évasion fiscale impliquant des hauts responsables politiques, sportifs ou milliardaires.

"Répondre aux attentes internationales"

Après le scandale, le pays d'Amérique centrale s'était officiellement engagé auprès de l'OCDE à l'échange automatique d'informations financières, conformément à la norme approuvée en 2014 par le Forum sur la transparence et l'échange de renseignements. Mais cet engagement n'avait pas encore été formalisé.

Avec cette signature, le Panama confirme "son engagement à prendre les mesures nécessaires pour répondre aux attentes internationales", a estimé le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurría, cité dans le communiqué.

(Avec AFP)