Visite de Xi Jinping à Paris : des accords commerciaux de plusieurs milliards d'euros sur la table

Par Reuters  |   |  302  mots
Le président chinois Xi Jinping (à droite) et le président français Mennul Macron. (Crédits : Jean-Paul Pelissier)
Une trentaine d'accords régaliens et commerciaux de "plusieurs milliards d'euros" vont être conclus ce lundi, notamment dans les domaines de l'agroalimentaire, de l'énergie et de la culture, au deuxième jour de la visite d'Etat du président chinois Xi Jinping en France, a fait savoir l'Elysée.

La France et la Chine ont parlé commerce au deuxième jour de la visite du président Xi Jinping dans l'Hexagone. En effet,  des accords régaliens et commerciaux de "plusieurs milliards d'euros" vont être conclus ce lundi, notamment dans les domaines de l'agroalimentaire, de l'énergie et de la culture, a fait savoir l'Elysée.

En revanche, rien n'a filtré sur la possible concrétisation de la mégacommande de 184 Airbus qui avait été annoncée à la surprise générale en janvier 2018 par Emmanuel Macron à Pékin. Paris avait fait état le 14 mars de "signaux positifs" concernant la finalisation de cette commande d'un montant supérieur à 18 milliards de dollars (15 milliards d'euros) au prix catalogue, sans donner plus de précisions.

Un centre Pompidou à Pékin

Des avancées sur le volet armes pour certaines filières agroalimentaires, notamment la volaille", a indiqué l'Elysée. Des contrats devraient également être signés dans le domaine des infrastructures urbaines et des énergies renouvelables qui pourraient engager des entreprises françaises comme EDF et Fives, a précisé la présidence. Sur le plan de la coopération culturelle, l'ouverture "à l'automne" d'un centre Pompidou à Shanghai, à l'image de celui ouvert depuis 2015 à Malaga en Espagne, devrait être officialisée à l'occasion de cette visite qui intervient au 55e anniversaire des relations diplomatiques entre Paris et Pékin.

Sur le volet du climat, "un cap a été franchi" et "des avancées substantielles sont attendues", se réjouit-on à l'Elysée, où l'on évoque notamment la mention "inédite" de "la réorientation des flux financiers vers la lutte contre le changement climatique""On espère également un langage fort de la Chine" sur "la révision à la hausse des niveaux d'engagement en 2020 prévus par l'accord de Paris" de 2015, visant à limiter le réchauffement à +2°C, ajoute-t-on.