Royaume-Uni : Theresa May nommée Premier ministre mercredi

Par latribune.fr  |   |  301  mots
Les parlementaires conservateurs britanniques ont sélectionné jeudi la ministre de l'Intérieur Theresa May et la ministre eurosceptique de l'Energie Andrea Leadsom pour briguer la présidence de leur parti et succéder au Premier ministre David Cameron.
Après l'annonce du retrait de la candidature d'Andrea Leadsom, Theresa May se retrouve seule en lice pour devenir la prochaine leader des conservateurs dans les prochains jours. David Cameron a annoncé lundi qu'il remettrait sa démission mercredi.

Après l'annonce du retrait de la candidature de l'eurosceptique Andrea Leadsom, Theresa May, actuelle ministre de l'Intérieur, se retrouve désormais seule en lice pour devenir Premier ministre. Et sa nomination va intervenir plus vite que prévu : ce lundi, David Cameron a annoncé qu'il démissionnerait mercredi après les questions au Parlement.

La secrétaire d'État à l'Énergie avait annoncé son retrait dans une déclaration à la presse à Londres en soulignant que Theresa May, à qui elle a apporté son soutien, était "la mieux placée" pour diriger le gouvernement.

La sélection des parlementaires

Les parlementaires conservateurs britanniques avaient sélectionné jeudi Theresa May et la ministre eurosceptique de l'Energie Andrea Leadsom pour briguer la présidence de leur parti et succéder au Premier ministre David Cameron.

Le choix des quelque 150.000 membres du Parti conservateur aurait initialement dû être connu le 9 septembre.

Une vision "audacieuse et nouvelle" du Royaume-Uni

Contrairement aux attentes de certains dans les milieux financiers notamment, Theresa May déclaré lundi matin en lançant sa campagne qu'"il n'y aura pas de tentative pour rester au sein de l'UE", ajoutant que "Brexit signifie Brexit" et "nous en ferons un succès".

Favorite pour succéder à David Cameron, la conservatrice devrait s'engager lundi à réformer les règles de gouvernance des entreprises si elle est élue et permettre aux salariés de siéger aux conseils d'administration et rendre contraignants le vote des actionnaires sur la rémunération des dirigeants, selon des extraits de son discours publiés dimanche par son équipe.

"Nous avons besoin d'une vision audacieuse, nouvelle et positive pour le futur de notre pays, la vision d'un pays qui fonctionne pour tout le monde, pas seulement pour quelques privilégiés", devrait-elle ainsi dire.

(avec Reuters et AFP)