Zone euro : une croissance (un peu) au ralenti au troisième trimestre

Par latribune.fr  |   |  277  mots
La Grèce (-0,5%) après deux trimestre dans le vert, la Finlande (-0,6%) et l'Estonie (- 0,5%) sont les seuls pays à avoir enregistré une chute de leur produit intérieur brut au sein de la zone euro.
Comme un alignement des planètes: France, Italie et zone euro affichent la même chiffre de croissance au 3e trimestre. Ainsi, entre juillet et septembre, le PIB de la zone euro a progressé de 0,3% contre 0,4% au deuxième trimestre, freiné par la croissance au ralenti de l'Allemagne et de l'Italie, notamment.

Le ralentissement est léger mais continu depuis le début de l'année. Au troisième trimestre, la croissance des 19 pays de la zone euro a enregistré une hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat, vendredi 13 novembre. Un léger coup de mou, puisque entre avril et juin, le PIB progressait de 0,4%, après une hausse de 0,5% entre janvier et mars.

Si aucun détail n'a été donné sur les composants de la croissance, "il est juste de dire que les consommateurs de la zone euro ont probablement sauvé la journée de la croissance européenne", a estimé Peter Vanden Houte de la banque néerlandaise ING, pour l'AFP.

L'Allemagne au ralenti, la France retrouve (un peu) la croissance

La croissance de la zone euro pâtit, entre autres, des performances de l'Allemagne. Son PIB a gagné 0,3% après une hausse de 0,4% au trimestre précédent.  L'Espagne a connu un léger coup de mou de sa croissance à 0,8% (contre 1% au deuxième trimestre). Même son de cloche du côté de Rome: le PIB de l'Italie a progressé de 0,2% (contre 0,3% précédemment).

La Grèce (-0,5%) après deux trimestre dans le vert, la Finlande (-0,6%) et l'Estonie (- 0,5%) sont les seuls pays à avoir enregistré une chute de leur produit intérieur brut au sein de la zone euro.

Du côté de la France, Hollande a réussi son pari puisque le pays est sorti de l'atonie avec une hausse de son PIB de 0,3%, supérieure aux attentes de l'Insee: en conséquence, sauf accident, l'objectif de Bercy d'une croissance à 1% en 2015 sera légèrement dépassé.