François Pérol juge sa nomination régulière

Par latribune.fr  |   |  248  mots
L'ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée a qualifié de "régulières" les conditions de sa nomination à la tête du futur groupe Caisse d'Epargne-Banque populaire.

Au coeur d'une vive polémique, François Pérol est sorti ce dimanche de son silence. L'ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée a ainsi qualifié de "régulières" les conditions de sa nomination à la tête du futur groupe Caisse d'Epargne-Banque populaire, dans une interview au Journal du Dimanche. "Ne soyons pas naïfs, c'est d'abord une polémique politique, elle vise plus haut que moi! Mais les conditions de ma nomination sont régulières", a-t-il indiqué.

Jeudi, la Caisse d'Epargne a nommé à sa tête François Pérol. Ce dernier avait été nommé parallèlement mercredi directeur général du groupe Banque Populaire. Il est appelé à diriger la nouvelle banque née de la fusion entre les deux groupes, pour former la deuxième banque française. Mais il n'accèdera à la présidence du nouvel ensemble qu'une fois la législation modifiée, d'ici cet été.

"C'est un projet enthousiasmant, un projet formidable pour les deux groupes et pour le pays", a-t-il souligné. "La mission m'attire. Alors, quand le président de la République m'a demandé au milieu de l'autre semaine si j'étais prêt à prendre le job, en cas d'accord des deux banques, j'ai dit oui", poursuit-il. "Je n'étais pas demandeur. De même que je n'étais pas demandeur quand le 5 mai 2007, il m'a demandé de le rejoindre à l'Elysée alors que j'avais un travail prenant et matériellement confortable chez Rothschild".