Taux de partage du Livret A : vers un statu quo

Par latribune.fr  |   |  232  mots
Copyright Reuters
Les banques de l'Hexagone, en quête de dépôts bancaires pour affronter leurs besoins de liquidités, avaient engagé un véritable bras de fer avec la CDC pour obtenir du gouvernement qu'il abaisse le taux de centralisation de l'encours du livret A de 65% à 50%.

Le ministère de l'Économie prône le maintien à 65% du taux de partage des dépôts du Livret A entre les banques et la Caisse des dépôts et consignations (CDC), un niveau que les banques françaises aimeraient voir baisser sensiblement, selon Les Echos.

Les banques de l'Hexagone, en quête de dépôts bancaires pour affronter leurs besoins de liquidités, ont engagé un véritable bras de fer avec la CDC pour obtenir du gouvernement qu'il abaisse le taux de centralisation de l'encours du livret A autour de 50%, tandis que la CDC, qui utilise cette épargne pour financer le logement social, souhaite un taux minimum de 70%. Selon les Échos, le ministère de l'Economie est favorable à un maintien du taux de 65%.

"Le projet de décret qu'il souhaite voir adopter d'ici au début de l'année prochaine institue plusieurs mécanismes destinés à assurer que le niveau de centralisation puisse satisfaire les besoins croissants de financement du logement social", ajoute le quotidien.

Selon lui, le dispositif prévoit en même temps de laisser aux banques l'épargne drainée si la collecte du Livret A dépasse 3% de croissance par an. Il pourrait aller de pair avec une baisse de la commission des banques qui devrait, selon un second projet de décret, être divisée par près de deux en mai 2011.