La Société Générale drague les jeunes diplômés

Par Laura Fort  |   |  358  mots
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La banque cherche à recruter 2.000 jeunes diplômés cette année. Ce mardi, 250 candidats étaient conviés au Palais Brongniart à Paris pour une opération spéciale de recrutement.

Avec un millier de départs à la retraite par an et un développement soutenu, Société Générale est à la recherche de sang neuf. Son objectif : recruter 4.000 collaborateurs en CDI cette année, dont la moitié de jeunes diplômés.

Une opération spéciale de recrutement, "Push my career" a ainsi été organisée au Palais Brongniart mardi 31 mai. Un lieu prestigieux pour les 250 candidats présents de niveau
Bac+2 à Bac+5, qui ont enchaîné tests, mises en situation et entretiens de recrutement pour les 105 postes à pourvoir. "Si nous arrivons à faire plus de 70 signatures pour la
banque de détail, nous serons contents. Car nous avons des volumes importants à pourvoir dans ce pôle", constate Sandie Rozental, directrice du recrutement pour Société Générale
France. La banque de détail en France a en effet des besoins de recrutement d?environ 1.200 collaborateurs chaque année.

Tout au long de l?année, les jeunes recrues sont séduites via le site institutionnel de recrutement, les quelques 400 actions menées dans les écoles ou directement via les agences bancaires. En 2011, Société Générale compte aussi faire signer 1100 contrats d?alternance, à l?issue desquels les jeunes diplômés se verront tous proposer un CDI, 300 à 350 contrats de VIE, et attirer aussi des stagiaires.

Et la banque chouchoute ses jeunes diplômés, pour les fidéliser. Pour ceux qui n?auront pas été retenus à la fin de la journée de recrutement, un rendez-vous de debriefing leur sera
proposé. Un moyen de faire en sorte que le candidat recalé conserve, voire partage, une bonne image de la banque. A l?embauche, les jeunes se voient aussi affecter un "référent" et
suivent un "parcours d?intégration" pendant un an.

La banque assure que la formation et l?évolution professionnelle sont les critères que retiennent les jeunes, et suffisent à faire la différence par rapport à d?autres établissements
bancaires. Elle ne donne cependant aucun chiffre précis sur le nombre de démissions pendant les périodes d?essai ou le taux de transformation des contrats d?alternance en CDI.