Société Générale visée dans l'affaire du "Madoff texan"

Par latribune.fr  |   |  244  mots
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Le département américain de la justice mène une enquête pour déterminer si la Société Générale aurait fermé les yeux sur des transactions suspectes du financier Allen Stanford accusé d'avoir érigé une pyramide de Ponzi de 7 milliards de dollars.

Une péripétie de plus en cet été 2011 pour la Société Générale ? Le département américain de la justice mène une enquête pour déterminer si la Société Générale aurait fermé les yeux sur des transactions suspectes du financier texan Allen Stanford. Ces informations révélées par le Wall Street Journal ont été confirmées ce vendredi à La Tribune par la banque. Surnommé le "Madoff texan", Allen Stanford est accusé d'avoir érigé une pyramide de Ponzi de 7 milliards de dollars. Allen Stanford détenait un compte bancaire chez SG Private Banking Suisse.

Un commissaire aux comptes soudoyé

Ce compte aurait servi à transférer l'argent d'investisseurs vers les comptes d'Allen Stanford et à rémunérer en pots-de-vins son commissaire aux comptes domicilié à Antigua. Allen Stanford a été accusé en 2009 par les procureurs fédéraux américains et la SEC, le gendarme de la bourse américaine, d'avoir monté une chaîne de Ponzi "à la Madoff", en incitant des investisseurs du monde entier à acheter environ 7 milliards de dollars de certificats de dépots de la Stanford International Bank. Contactée par La Tribune, la Société Générale confirme que la justice américaine lui a demandé des documents et qu'elle coopérait avec elle. L'affaire étant en cours, la banque a refusé de faire davantage de commentaires et de confirmer si Allen Stanford était bien client de SG Private Banking Suisse.