Les suppressions de poste chez Euronext auront bien lieu comme l'avaient annoncé deux sources syndicales, le 14 avril. Toutefois ce ne seront pas 101 postes supprimés mais 60 sur 760 aujourd'hui, a annoncé le PDG du groupe Dominique Cerutti.

 Et de s'expliquer:

"C'est mon devoir de faire en sorte que le groupe sorte bien armé face aux géants du secteur. Si nous voulons dégager une marge de 53 % fin 2016, c'est pour être au niveau de la plupart de nos concurrents. C'est vital pour anticiper la chute des volumes de transactions sur les Bourses, et ne pas être une cible dans la consolidation européenne."

"Repositionner le groupe"

Selon une source proche du dossier, le projet "vise à repositionner le groupe en supprimant certains postes administratifs et opérationnels tout en récréant d'autres".

Dans un communiqué commun publié la semaine dernière, la CGT, la CFE-CGC et la CFDT condamnent un "plan de licenciement massif" qui va toucher "le tiers des effectifs parisiens" alors que "pourtant, le groupe Euronext a publié des performances financières inégalées".