Paradis fiscaux : Monaco retiré de la liste grise de l'OCDE, la Suisse devrait suivre

Par latribune.fr  |   |  225  mots
L'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a décidé de retirer la principauté monégasque de cette liste qui épingle les pays dits "non coopératifs".

Monaco, qui avait été placé en avril dernier sur la liste grise des paradis fiscaux mise en place par le G20, n'en fait plus parti. L'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a choisi ce jeudi de l'en retirer car elle estime que la principauté mène désormais une politique fiscale conforme à ses critères.

Cette décision de l'OCDE intervient après que le gouvernement monégasque a annoncé avoir conclu des accords de transparence fiscale avec douze Etats : Andorre, l'Autriche, les Bahamas, la Belgique, les Etats-Unis, la France, le Liechtenstein, le Luxembourg, Qatar, Samoa, Saint Marin, Saint Kitts, le Groenland, les Iles Féroé, l'Islande et la Norvège. Pour les quatre derniers, les accords sont finalisés mais pas encore signés. Ils devraient l'être prochainement selon les autorités monégasques.

Or, le seuil des douze pays est celui requis par l'OCDE pour intégrer "la liste blanche". Monaco doit désormais transmettre des informations qu'elle ne communiquait auparavant que sur décision de justice et dans le cadre d'une commission rogatoire.

Un autre pays pourrait également être bientôt retiré de la liste grise: la Suisse. La décision devrait être effective d'ici vendredi. La Suisse a pour le moment conclu dix accords et devrait en signer deux nouveaux avec les Etats-Unis et le Qatar.