La France, terre propice aux affaires

Par latribune.fr  |   |  312  mots
La France se classe à la quatrième place du classement des pays les plus attractifs pour les opérations de fusions-acquisitions réalisé par Ernst&Young et la Cass Business School. Le Canada, le Royaume-Uni et les Etats-Unis occupent le podium.

Voilà un résultat qui va battre en brèche l'idée reçue selon laquelle le climat en France n'est pas favorable aux affaires : d'après une étude réalisée par le cabinet Ernst&Young et l'école britannique Cass Business School, l'Hexagone est en effet classé quatrième sur 175 pays pour sa capacité à "attirer et soutenir les opérations de fusions-acquisitions". Ses atouts : sa puissance d'innovation et son "environnement socioculturel mature".

"La France est cependant pénalisée par des régulations moins favorables en comparaison avec d'autres marché", nuancent les auteurs du baromètre. Des handicaps dont ne souffrent pas les trois pays les mieux notés : le Canada, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. L'Allemagne, elle, pointe à la sixième place.

Les pays émergents en retard

La hiérarchie mondiale est donc dominée par l'Amérique du Nord et l'Europe de l'Ouest. Mais certains pays asiatiques ont déjà comblé leur retard. La Corée du Sud, Singapour et Hongkong figurent ainsi dans le Top 10. Et si les pays émergents restent en retrait (la Chine est 26ème, la Pologne 34ème, le Brésil 49ème et l'Inde 53ème), l'étude anticipe leur montée en puissance : "Les fusions-acquisitions sont un outil de plus en plus important pour les entreprises qui souhaitent gagner le pari de la croissance. Cela conduit nombre d'entre elles à examiner les marchés émergents pour y réaliser des acquisitions. Les investisseurs parlent souvent des BRIC comme d'un ensemble homogène. Il y a cependant des différences marquées entre le climat économique du Brésil et celui de la Russie, ou encore entre le climat socio-culturel en Inde et en Chine".

Pour réaliser leur étude, Ernst&Young et Cass Business School ont pris en compte six catégories de critère : économique, financier, politique, technologique, socio-culturel et de régulation.