Le livret A ne rapporte plus grand'chose, et sa collecte s'en ressent. En février, sa collecte a été négative -plus de sorties de liquidités que d'investissement, à hauteur de -0,21 milliard d'euros.

En revanche, les choses s'améliorent pour l'assurance vie. En février, les assureurs (privés et mutualistes) ont engrangé 11,2 milliards d'euros sur les contrats d'assurance vie, et n'ont eu à débourser que 8,8 milliards. Soit une collecte nette positive de 2,4 milliards, un niveau inconnu depuis janvier 2013 -alors dopé artificiellement par le changement de la fiscalité, les titulaires de comptes titres basculant sur l'assurance vie-.

Sur les deux premiers mois de l'année, l'assurance vie a a collecté (en net) 3,8 milliards d'euros, à comparer à un montant inférieur pour le livret A et le livret de développement durable.

La fin des angoisses fiscales

Sur un an, l'encours des contrats d'assurance vie a progressé de 5%, à 1.478,3 milliards d'euros. Le livret A ne rapporte plus que 1,25%, alors que les rendements de l'assurance vie se situent encore, pour la plupart des contrats en euros, au dessus de 3%. La comparaison est vite faite, d'autant que les inquiétudes sur l'avenir de la fiscalité de l'assurance vie sont largement dissipées. Pour les très riches - non prise en compte de revenus des contrats en unités de compte pour le plafonnement de l'ISF- comme pour la classe moyenne, l'assurance vie reste le placement le plus intéressant fiscalement (avec un prélèvement global limité à 23%).