Le numéro 1 des noms de domaine décolle après son entrée à Wall Street

Par latribune.fr avec AFP  |   |  276  mots
Le plus gros gestionnaire de noms de domaines dans le monde a émis 23 millions de titres sur le marché.
GoDaddy a fait son entrée ce mercredi à la Bourse de New York. Il a émis 23 millions de titres à 20 dollars. Sa valorisation frôle désormais les 5,5 milliards de dollars, dette comprise.

| Article publié à 7h30, mis à jour à 16h57.

Quelques minutes après le début de sa cotation, le titre GoDaddy s'échangeait déjà jusqu'à 34% de plus que son prix d'introduction de 20 dollars, déjà supérieur à la fourchette prévue de 17 à 19 dollars. Vers 14h15 GMT, l'action "GDDY" valait ainsi 26,15 dollars sur le New York Stock Exchange, avant de grimper jusqu'à 26,84 dollars.

À ce cours, l'ensemble du plus gros gestionnaire mondial de noms de domaines est valorisé 5,48 milliards de dollars (5,1 milliards d'euros), dette comprise.

23 millions de titres

Autre signe semblant montrer l'intérêt des investisseurs, GoDaddy a relevé le nombre de titres mis sur le marché par rapport à son objectif initial, le faisant passer de 22 à 23 millions.

L'opération a ainsi permis de lever 460 millions de dollars, un montant qui pourrait monter jusqu'à 520 millions en cas d'exercice, possible dans les 30 jours, d'une option de surallocation portant sur 3 millions de titres supplémentaires.

L'an passé, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 1,4 milliards de dollars.

21% des noms de domaines dans le monde

Accrédité depuis 2000 par l'Icann, le régulateur mondial d'internet, pour enregistrer des adresses web,GoDaddy gérait 59 millions de noms de domaines fin 2014, soit 21% du marché mondial dont il revendique la première place.

Le groupe s'efforce aussi d'élargir ses services en proposant parallèlement à ses 13 millions de clients des outils pour construire et gérer leur site web, y intégrer des courriels, une boutique en ligne...

Ses premiers pas sur le marché constituent un test de l'appétit de Wall Street pour les entrées en Bourse, qui ont nettement ralenti au premier trimestre après une année 2014 très active.