Accusé d'"arrangements" avec Daech en Syrie, LafargeHolcim "va examiner les faits"

Par latribune.fr  |   |  216  mots
Le groupe, issu de la fusion en juillet 2015 du français Lafarge avec le suisse Holcim, a tenu à préciser qu'il avait immédiatement mis en place les procédures appropriées pour examiner les faits avancés sous le contrôle de son comité de finances et d'audit, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le cimentier Lafarge a tenté en 2013 et 2014 de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine en Syrie "au prix d'arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants, dont l'organisation Etat islamique (EI)", selon Le Monde.

Le cimentier LafargeHolcim "va examiner les faits" concernant son usine en Syrie, a-t-il annoncé lundi, après s'être vu accusé la semaine dernière dans la presse d'avoir procédé à des "arrangements troubles" avec des groupes armés, dont le groupe djihadiste Daech (acronyme arabe de l'autoproclamé État islamique).

     | Lire Les "arrangements troubles" de Lafarge avec l'Etat islamique

Le groupe, issu de la fusion en juillet 2015 du français Lafarge avec le suisse Holcim, a tenu à préciser qu'il avait immédiatement mis en place les procédures appropriées pour examiner les faits avancés sous le contrôle de son comité de finances et d'audit, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le site de Jalabiyeh ne redémarrera pas

Le groupe a au passage souligné que l'usine de Lafarge, située à Jalabiyeh, 150 kilomètres au nord-est d'Alep, avait été évacuée en septembre 2014, et que le groupe avait depuis écarté tout projet de redémarrage.

Dans un article publié la semaine dernière, le journal français Le Monde avait fait valoir que Lafarge avait tenté de faire fonctionner "coûte que coûte" cette usine en 2013 et 2014, alors que Daech avait progressivement pris "le contrôle des villes et des routes environnant l'usine de Lafarge" à partir du printemps 2013, selon le quotidien.

(avec AFP)