En Allemagne comme en France, coup de pouce en vue pour les clients d'Airbus

Par latribune.fr  |   |  248  mots
Comme en France, l'Allemagne réfléchit à un plan de soutien aux ventes d'Airbus. Paris a prévu une enveloppe de 5 milliards d'euros.

Pour aider à vendre des Airbus, il faut donner un petit (voire un gros) coup de main à ses clients, les compagnies aériennes, fragilisées par la crise économique et financière. C'est ce qu'a décidé la France avec un plan d'aides aux exportations des avions européens à hauteur de cinq milliards d'euros via la désormais fameuse Sfef, société de financement de l'économie française, le fonds souverain à la française. Elle lévera des fonds et les prêtera aux banques spécialisées dans le financement aéronautique comme BNP Paribas, Calyon (groupe Crédit Agricole) ou Natixis (Caisse d'Epargne-Banques Populaires).

La secrétaire d'Etat au commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, l'a justifié ce mardi en visite à Toulouse où se trouve le siège de l'avionneur, filiale du groupe européen d'aéronautique et d'armement EADS. "De grands clients d'Airbus ne trouvent pas de financement auprès des banques", a souligné la ministre qui ajoute : "les exportations de l'aéronautique, c'est trente milliards d'euros, donc beaucoup d'emplois".

Et la France n'est pas la seule à réfléchir à un tel dispositif. L'Allemagne, autre pays très impliqué dans le système Airbus, y pense aussi comme l'a révélé ce mardi le secrétaire d'Etat parlementaire au ministère de l'Economie, Peter Hintze, parlant de discussions en cours avec la banque publique KfW, équivalent de la Caisse des dépôts en France, elle-même impliquée dans le fonctionnement de la Sfef.