Le patron du Cnes commente les 30 ans du premier tir de la fusée Ariane

Par Propos recueillis par Michel Cabirol  |   |  118  mots
Yannick d'Escatha, qui dirige le Cnes, centrale national d'études spatiales, père de la fusée Ariane, revient dans La Tribune sur les 30 ans passés depuis son premier tir.

La Tribune - Qu'est que que ce premier vol a apporté politiquement et technologiquement à la France et l'Europe ?

Yannick d'Escatha - Ce premier vol a clairement apporté l'indépendance et l'autonomie de l'accès à l'espace. Il a notamment permis à la France et à l'Europe d'entrer dans le petit cercle fermé des grandes puissances spatiales en devenant capables de lancer leurs satellites à partir de leur base spatiale sans le recours à un autre Etat.

Technologiquement, ce vol a aussi démontré que la France et l'Europe possédaient toutes les compétences et capacités nécessaires pour maîtriser des systèmes aussi complexes que sont les lanceurs spatiaux.

Retrouvez l'intégralité de cette interview ce jeudi dans la Tribune.