Paris prêt à choisir un drone Male intérimaire

Par Michel Cabirol  |   |  197  mots
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Lors du comité ministériel d'investissement prévu ce mercredi, le ministre de la Défense Gérard Longuet va très certainement trancher sur l'acquisition d'un drone de reconnaissance et de surveillance intérimaire. En attendant que Paris développe un programme commun avec Londres pour une mise en service vers 2018.

Enfin. Le ministre de la Défense Gérard Longuet devrait prendre une décision dans le domaine des drones de surveillance et de reconnaissance MALE (Moyenne altitude et longue endurance), à l?occasion du comité ministériel d?investissement (CMI) qui se tient ce mercredi en fin d?après-midi. Non pas sur la solution à long terme en coopération avec les Britanniques (programme Telemos) mais sur la solution intérimaire qui permettra de faire la jonction entre la génération actuelle (Harfang), dont la fin de la mise en service est prévue pour 2013, et la prochaine dont la mise en service est attendue à l?horizon de 2018.

Trois options s?offrent à Paris : achat sur étagère du drone américain Predator ; acquisition auprès d?EADS de nouveaux systèmes modernisés Harfang actuellement en service dans l?armée de l?air française ou achat d?une plate-forme israélienne (Heron TP), qui sera ensuite francisée par Dassault Aviation et Thales (charges utiles). Paris s?éloignerait de la première solution, le ministère de la Défense ne souhaitant pas acheter du Predator, qui garde pourtant encore des supporters en France.