Grève à Air France : la direction propose la reprise des discussions

Par latribune.fr  |   |  335  mots
Le mouvement de grève, commencé il y a une semaine, a touché 180.000 passagers.
Alors que les syndicats représentatifs du personnel navigant commercial (PNC) avaient menacé lundi de reconduire le mouvement, la direction leur a fait parvenir une lettre mardi pour tenter de débloquer la situation.

Le climat semble (un peu) s'apaiser à Air-France. La direction de la compagnie a proposé mardi aux trois syndicats représentatifs des hôtesses et stewards en grève depuis une semaine de "reprendre les négociations" sur le futur accord d'entreprise courant août, a appris l'AFP auprès de son service de presse.

Il s'agit plus précisément d'"une prise de contact via un courrier envoyé par mail par le directeur des ressources humaines, Gilles Gateau, aux trois organisations syndicales représentatives" du personnel navigant commercial (PNC), le SNPNC-FO, l'UNSA-PNC et l'UNAC.

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Plus tôt dans la journée, la secrétaire générale du SNPNC-FO, Christelle Auster avait évoqué sur Europe 1 "un courrier" de la direction "qui entend reprendre les discussions à la fin du mois d'août". "Nous n'avons pas eu de discussion pendant toute la durée du conflit mais nous avons reçu aujourd'hui même une lettre de la direction qui entend reprendre les discussions à la fin du mois d'août", a-t-elle déclaré.

"Parvenir à un accord acceptable"

Christelle Auster a exclu l'éventualité d'une reprise imminente du mouvement de grève, comme l'avaient laissé entendre lundi son syndicat et l'UNSA-PNC, réunis en intersyndicale et à l'origine de l'appel à la grève. Pour elle, la "priorité" est de "parvenir à un accord qui soit acceptable".

Le mouvement de grève des hôtesses et stewards d'Air France doit s'achever mardi soir, à l'issue d'une semaine de conflit social qui a touché "180.000 passagers" et coûté environ "90 millions d'euros", selon la direction.

Le SNPNC-FO et l'Unsa-PNC (46% de représentativité à eux deux) avaient appelé à cette grève pour protester contre le renouvellement pour 17 mois seulement de l'accord d'entreprise fixant leurs règles de travail, de rémunération et d'avancement, qui prendra fin le 31 octobre. Ils jugent cette durée insuffisante, tout comme les mesures proposées par la direction concernant notamment la réduction de la composition des équipages.

(Avec AFP)