Les résultats de Quick pénalisés par le décès d'un client en 2011

Par latribune.fr  |   |  280  mots
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Selon le patron de la deuxième chaîne de restauration rapide en française, la baisse du chiffre d'affaires de son groupe (-6,24% l'an dernier) serait "directement liée" aux conséquences du décès d'un adolescent dans l'un de ses restaurants en janvier 2011.

La mort d'un adolescent, Benjamin, à la suite d'un repas dans un restaurant Quick d'Avignon fin janvier 2011 a bien eu un impact sur la fréquentation des établissements du groupe. Son chiffre d'affaires a reculé de 6,24% pour s'établir à 761,2 millions d'euros en France l'an dernier. Cette dégringolade "est directement liée à la crise" traversée par la chaîne de fast-food après ce drame, a reconnu Jacques-Edouard Charret, patron du groupe, dans un courriel adressé à l'AFP.

Sur la base de plusieurs expertises médicales, le parquet avait conclu à une intoxication alimentaire ayant entraîné le décès de l'adolescent de 14 ans le 22 janvier 2011. Dans son rapport médico-légal, le parquet avait pointé la présence de toxines et de staphylocoques dorés dans les analyses relevées sur le jeune homme ainsi que dans celles de plusieurs membres du personnel de l'enseigne Quick où il avait consommé son repas. Mais des sources proches du dossier contestent ces conclusions.

Baisse de fréquentation de 30% dans le restaurant concerné

A la suite de ce décès, la chaîne numéro 2 en France et en Belgique , avait promis de renforcé ses mesures sanitaires et ouvert ses cuisines à la presse. Visiblement l'opération s'est révélée insuffisante poru rétablir l'image des restaurants auprès du public. Dans une interview au quotidien gratuit 20 Minutes, le patron de Quick, Jacques-Edouard Charret, avait reconnu une baisse de fréquentation de l'ordre de 30% dans le restaurant concerné depuis l'évènement du 22 janvier. "Sur l'ensemble de nos franchisés, on note aussi une désaffection, mais elle est plus faible. Plus on se rapproche d'Avignon, plus elle est sensible" expliquait-il.