Le fabricant de meubles Parisot placé en procédure de sauvegarde

Par latribune.fr  |   |  263  mots
Capture décran du site de Parisot
Victime du retournement du marché, Parisot, qui emploie 2.000 salariés et constitue le deuxième employeur de Haute-Saône, a été placé mercredi en procédure de sauvegarde.

Une "bouffée d?oxygène". Voici comment un porte-parole du groupe Parisot a accueilli mercredi le placement en procédure de sauvegarde du groupe par le tribunal de commerce de Vesoul. Cela va permettre au spécialiste du meuble en kit basé à Saint-Loup-sur-Semouse, en Haute-Saône, de voir ses dettes gelées. Et de pouvoir renégocier les conditions de son financement. Plus précisément, la procédure de sauvegarde concerne la société Groupe Parisot et deux de ses filiales, SAS Parisot (anciennement Parisot meubles) et Compagnie Française du Panneau (CFP). Une période d'observation de six mois, renouvelable une fois, est également prévue.

Depuis plusieurs mois, le groupe avait vu ses commandes dégringoler, dans le sillage du retournement du marché du meuble. De plus, Parisot avait perdu en Castorama un de ses principaux clients. "Le recul de notre chiffre d'affaires, 15% à 20% en 2012 par rapport à 2011, et l'obligation de produire en plus petites séries ont affaibli notre structure financière et perturbé la qualité de notre service", a expliqué laconiquement un porte-parole de la direction à l?AFP.

"De nouveaux moyens financiers"

Sachant qu?en parallèle, "nous avons également été confrontés à des difficultés pour trouver de nouveaux financements bancaires depuis le début de l'année, affaiblissant ainsi notre trésorerie", enchaîne-t-il. D?après lui, la sauvegarde doit permettre au groupe "de disposer de nouveaux moyens financiers".

L?enjeu est de taille, puisque Parisot emploie plus de 2.000 salariés. Il constitue ainsi le deuxième employeur de Haute-Saône après PSA Peugeot-Citroën.