Les prix des Bourgogne et des Bordeaux flambent à cause de la mauvaise récolte 2013

Par latribune.fr  |   |  267  mots
Selon la dernière estimation d'Agreste en novembre, la récolte 2013 de vin reste historiquement basse, à 42,3 millions d'hectolitres, soit légèrement supérieure (+2%) à celle de 2012 mais en dessous de la moyenne des cinq dernières année (-7%).
La baisse de l'offre - de faibles volumes récoltés guère plus importants qu'en 2012, à cause des mauvaises conditions climatiques - a fait augmenter les prix, de 30% pour les Bourgogne et de 20% pour les Bordeaux.

Les prix des vins français flambent en raison de faibles disponibilités après une récolte 2013 guère plus abondante que celle de 2012, indique lundi le service statistiques du ministère de l'Agriculture, Agreste, dans une note.

Dans le détail, d'août à janvier, les prix des vins avec appellation ont bondi de 18% sur un an, et de 25% comparé à la moyenne des cinq dernières campagnes (2008-2012).

Les Bourgogne surtout, et les Bordeaux

L'envolée des prix est particulièrement notable pour les Bourgogne (+32% sur un an) ou en Bordeaux (+20% sur un an). Cette hausse s'explique surtout par "les faibles disponibilités de début de campagne" (-6% sur un an), explique Agreste.

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Les cours des autres vins (avec Indication géographique protégée et sans IG) montent aussi mais dans une plus faible mesure, de 6 à 11%. Les blancs sans IG connaissent dans cette catégorie la plus forte augmentation (+14%).

Une baisse des volumes à cause des mauvaises conditions météo

Les vendanges 2013 se sont déroulées avec deux à trois semaines de retard, après les pluies et le froid de juin. Ce printemps exécrable, suivi d'orages de grêle pendant l'été et de précipitations pendant les vendanges, ont affecté les volumes.

Ainsi, selon la dernière estimation d'Agreste en novembre, la récolte 2013 de vin reste historiquement basse, à 42,3 millions d'hectolitres, soit légèrement supérieure (+2%) à celle de 2012 mais en dessous de la moyenne des cinq dernières année (-7%).