Symbole d'une économie affaiblie, le marché auto russe plonge

Par latribune.fr  |   |  232  mots
Les ventes de voitures en Russie ont chuté de près de 60% en juillet de moitié depuis le début de l'année. Moscou réfléchit au sauvetage d'Avtovaz, partenaire de Renault.

Symbole d'une économie russe malmenée par la crise et trop dépendante des ventes de matières premières, en particulier de pétrole, les ventes de voitures particulières et de véhicules utilitaires légers ont plongé dans le pays de 58% en juillet et de 50% sur les sept premiers mois de l'année, selon les chiffres de l'Association of European Business (AEB) qui regorupe la plupart des constructeurs étrangers présents en Russie.


Les ventes se sont limitées le mois dernier à 115.483 unités et  à 879.144 unités sur sept mois. Avant la crise économique, la Russie était considérée comme un des marchés automobiles les plus prometteurs du monde, attirant tous les grands constructeurs?


Un peu désabusé, David Thomas, président du comité des constructeurs automobiles de l'AEB, déclare d'ailleurs : "nous espérons que les mesures entreprises par le gouvernement permettront d'inverser la tendance d'ici à la fin de l'été, mais le comité des constructeurs automobiles appelle à suivre avec attention la situation pour s'assurer de l'efficacité des mesures".

Quant à l'un des grands constructeurs russes, Avtovaz, le producteur de la fameuse Lada (alors en coopération avec Fiat), partenaire de Renault, il connaît une situation extrêmement difficile, provoquant des tensions sociales en son sein, de crainte d'une faillite. Le vice-Premier ministre Alexander Zhukov vient d'ailleurs d'appeler à des mesures publiques de soutien pour sauver Avtovaz.