La CGT avait appelé à voter non, elle n'a pas été entendue. Lors du référendum organisé lundi par les organisations syndicales auprès des 1.150 salariés d'une usine de production de boites de vitesse alsacienne pour valider son retour dans le giron de General Motors, le oui a obtenu plus de 70%.

La direction de GM Strasbourg s'est félicitée de la "forte approbation" par les salariés du plan de reprise. Soumis au comité d'entreprise, ce dernier prévoit un gel des salaires pendant deux années, l'abandon de six jours de RTT sur un total de 16 et un renoncement à l'intéressement durant trois ans.

Le constructeur automobile américain, revenu à meilleure fortune, a annoncé le 16 juin qu'il était prêt à racheter son ancienne usine et son bureau d'études pour un euro symbolique à condition que les coûts de main-d'oeuvre diminuent de 10%.

Le groupe GM s'est engagé en cas de vote favorable à maintenir les volumes de production jusqu'en 2020. Cette recette a été appliquée ailleurs en Europe, aux Etats-Unis et au Canada l'an dernier.