Bolloré prêt à reprendre le carrossier Pininfarina

Par latribune.fr  |   |  176  mots
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Le groupe breton veut verrouiller sa coopération avec le carrossier italien dans les voitures électriques.

Bolloré "pourrait entrer au capital de Pininfarina", avec qui il a développé la voiture électrique, a affirmé ce vendredi son patron Vincent Bolloré. Interrogé sur l'avenir du carrossier transalpin en crise, partenaire italien, le dirigeant a précisé : "nous avons pris une option pour reprendre 50% de notre filiale commune" pour la conception, la production et la commercialisation de voitues "zéro émission". Mais le groupe breton est prêt à aller plus loin dans son engagement auprès du partenaire italien, en cas de besoin.

Bolloré, qui vient de remporter l'appel d'offres pour Autolib, s'est engagé auprès de la Mairie de Paris à mettre "à disposition 250 Bluecar électriques au 30 septembre prochain". Pour, finalement, "livrer 3.500 véhicules d'ici à 2016" dans la capitale mais aussi dans "50 à 80 communes d'Ile-de-France".

A ses détracteurs qui doutent de la faisabilité du projet, Vincent Bolloré a rétorqué vendredi que le véhicule était techniquement prêt. Pour le fabriquer, il dispose d'une usine à Turin appartenant à un sous-traitant de Pininfarina mais aussi de Ferrari. Des capacités sont aussi disponibles chez Pininfarina lui-même.