Voiture autonome : les Pays-Bas prêts à des essais grandeur nature

Par latribune.fr  |   |  310  mots
Les constructeurs automobiles historiques devront composer avec de nouveaux acteurs comme Google qui présente ici sa Google-car, un prototype de voiture autonome.
Le gouvernement néerlandais veut contribuer à développer ce nouveau mode de transport et se dit prêt à modifier sa législation. Les premiers essais pourraient se dérouler l'été prochain.

Le gouvernement néerlandais a annoncé vendredi autoriser des essais à grande échelle de voitures et camions sans chauffeurs sur des routes publiques, une technologie qui pourrait permettre de réduire les embouteillages et améliorer la sécurité routière.

"Le gouvernement est d'accord de changer la législation routière pour permettre des essais à grande échelle de camions et voitures sans chauffeurs", a indiqué dans un communiqué le ministère de l'Infrastructure et de l'Environnement.

Les Pays-Bas prêts à jouer les cobayes

Le pays va devenir "un banc d'essai" pour ces véhicules sans chauffeurs, a ajouté le ministère. Une porte-parole du ministère, Marianne Wuite, a précisé à l'AFP que les essais à grande échelle allaient débuter pendant l'été, une fois la législation modifiée.

Un premier essai sur une route publique avait eu lieu en novembre, sur l'autoroute A10, dans les environs d'Amsterdam. Un autre test, avec des camions, est prévu pour le mois prochain.

Ces tests sur des voies publiques restent néanmoins l'exception. Jusqu'à présent, les recherches sont confinées à des lieux privés à cause des règles régulant le trafic routier.

"Avec les changements dans la législation, l'Autorité néerlandaise du transport (RDW) pourra autoriser ces essais à grande échelle", a affirmé le ministère.

Objectif: réduire les embouteillages

Les conducteurs néerlandais se retrouvent régulièrement coincés dans des embouteillages: quelque 2,4 millions de Néerlandais, sur une population de 17 millions, empruntent leur véhicule quotidiennement, selon des chiffres officiels. Le gouvernement estime que les véhicules sans chauffeurs pourraient changer les conditions routières.

"Ces véhicules qui peuvent communiquer, freiner ou accélérer en même temps permettront de réguler la circulation", a ajouté le ministère : ils rendent les routes "plus sûres, sont plus efficaces et meilleurs pour l'environnement".