Audi multiplie les signes de bonne santé et ne compte pas s'arrêter là. La filiale du géant européen Volkswagen, a annoncé mardi 10 mars, lors de sa conférence de presse annuelle, avoir enregistré un bon crû 2014 malgré un environnement délicat.

Le groupe, propriétaire de la marque aux anneaux, des berlines sportives Lamborghini et des motos Ducati, a ainsi dégagé en 2014 un chiffre d'affaires record à 53,8 milliards d'euros en 2014.

Il a enregistré un bénéfice net part du groupe de 4,37 milliards d'euros, en hausse d'environ 10% sur un an, selon son rapport financier. Une revanche sur 2013, année où sa performance avait pâti d'investissements importants et d'un marché européen encore en rémission.

Les ventes d'Audi ont grimpé de 10,5% en 2014

"Nous avons livré davantage que promis il y a un an. Nous n'avons pas seulement atteint nos objectifs de ventes, nous les avons dépassé et nous avons également enregistré un résultat très solide", s'est réjoui le patron d'Audi, Rupert Stadler, lors de la conférence de presse annuelle d'Audi, à son siège d'Ingolstadt en Bavière.

Les ventes de voitures Audi ont grimpé de 10,5% l'an dernier pour atteindre 1,74 million de véhicules, un nouveau plus haut. Les très luxueuses Lamborghini se sont dans le même temps écoulées à 2.530 unités, soit une progression de 19% sur un an, et les motos Ducati à quelques 45.000 unités (+2%).

Au niveau opérationnel, le résultat a progressé d'environ 2% sur un an à 5,15 milliards d'euros.

Vers un nouveau record de ventes en 2015

Face aux exigences européennes de réduction des émissions de CO2 et à une concurrence accrue sur certains marchés, le groupe entend poursuivre son offensive en terme de modèles, de nouvelles technologies et de nouveaux sites de production, à travers le programme d'investissement le plus ambitieux de son histoire : 24 milliards d'euros jusqu'en 2019.

"Après un début d'année très positif, nous visons un nouveau record de ventes en 2015", a également indiqué Rupert Stadler. Ainsi, pour l'exercice en cours, Audi table sur une croissance "modérée" de son chiffre d'affaires, et sur une marge d'exploitation -mesure de sa rentabilité- entre 8 et 10%.

Cette dernière a atteint 9,6% l'an passé, soit le haut de la fourchette visée par le groupe mais moins qu'en 2013 où elle était de 10,1%.